Photo et travaux : Frédéric Berthommier, mur de soutènement, granit, Pyrénées-Orientales.
"Il ne faut plus compter que sur les industriels pour tout résoudre mais au contraire, entrons en résistance et battons-nous pour que les savoir-faire retrouvent la place qu’ils avaient autrefois : ils valorisaient les hommes au cœur des territoires et de leurs ressources. Car, que faisaient nos anciens pour répondre aux besoins ? Ils s’adaptaient à leur environnement et faisaient avec les matériaux qu'ils avaient autour d'eux, tout simplement parce que les déplacements étaient longs et coûteux. Il faut revenir à ce bon sens, à cette faculté d’adaptabilité, au dialogue et à cette solidarité entre corps de métiers comme clé de réussite. L’acte de bâtir est une œuvre collective." Paul Arnault
Ensemble, avec les personnes et organisations qui le souhaitent, nous réussirons le déploiement d'une économie de la pierre sèche de qualité, génératrice d'emplois et d'activités, créatrice de lien social, respectueuse de l'environnement naturel et génératrice de Bel Ouvrage.
"Jouer collectif nous a permis d’évoluer dans nos pratiques et notamment en acceptant de prendre le temps de nous mettre tous autour d’une même table et sur un chantier, pour se connaître, se faire confiance, entendre les contraintes de chacun comme un problème collectif à résoudre et comme une exigence à prendre en compte pour toute la filière !
Je vous garantis que c’est cette volonté d’aller de l’avant, exprimée collectivement, qui nous a nourri mutuellement !
Si côté Vaucluse nous étions déjà un groupe de combattants, sauf exception, les cévenols ne se connaissaient pas avant que Didier LECUYER ne les regroupe. Le tandem entre Didier et Claire nous a tous accompagnés et nous a fait évoluer. Cette force du collectif nous a poussés à donner encore plus pour porter la bonne parole dans des fêtes de village, des salons sur les jardins ou sur les énergies, sur la pierre dans tous ses états!
C’est parce que nous étions ensemble que nous produisions intelligence et énergie pour parvenir à faire évoluer les mentalités autour de nous, celles de nos clients comme celles de nos confrères. Tout le monde a été gagnant, et surtout la pierre sèche car depuis, je suis fier d’affirmer que les gens ne lui portent plus le même regard !
Je revendique haut et fort cette chaîne de solidarité entre praticiens, chercheurs, prescripteurs, élus, institutions et territoires pour poursuivre l’action et faire le maximum pour que la pierre sèche soit prise en compte aussi bien comme patrimoine rural et paysager que comme filière verte en circuit-court et système constructif eco performant ! " Paul Arnault
Nous nous reconnaissons dans les valeurs du concept de développement durable au sens élargi, intégrant un quatrième pilier culturel.
"Je distingue clairement la compétence d'un bâtisseur professionnel de celle d'un amateur. La pierre sèche est un mode constructif, un savoir-faire et un métier à part entière, avec toutes les exigences de compétence.Je distingue aussi très nettement les compétences d'un bâtisseur de celles d'un formateur pierre sèche. La transmission du savoir c'est un autre métier." Paul Arnault,